Questions sur la disponibilité des services
La question était longue et disait, pour la partie traitée aujourd’hui :
Les services seront disponibles a telle ou telle date. Que signifie « seront disponibles » ? Ces services seront directement et gratuitement téléchargeables pour pouvoir les utiliser en interne ? Ils seront développés par qui ? Ils utiliseront quel système de bases de données ?
En effet, ce billet sur le calendrier de mise en place des services en réseau impose quelques éclaircissements. Soyons clairs, si les tendances sont assez nettes, les exemples ci-dessous n’engagent que moi!
Les services en question seront disponibles parce que des structures disposant de serveurs publieront des données selon certains protocoles, et que des structures (parfois les mêmes) disposant de serveurs auront mis en place des outils les exploitant. Je me restreint ici au second terme.
Sur les services de recherche, il y aura évidemment un point central en France (le Géocatalogue) mais aussi des Géocatalogues métiers permettant des recherches plus efficaces, en relation avec des profils métiers créés à l’intérieur de la norme ISO 19115. Exemple : les données liées à la biodiversité.
Sur les services de consultation, le point central sera le Géoportail mais il y aura des portails thématiques, des portails territoriaux, plus tout ce que nous sommes incapables d’imaginer aujourd’hui.
Les services de téléchargement seront sans doute assez largement corrélés aux précédents, notamment pour les données gratuites, mais pas seulement. On peut imaginer des « centres commerciaux de la donnée » indépendants des producteurs où l’on remplira son panier puis on paiera en ligne.
Enfin, j’imagine que les services de transformation seront moins nombreux, car plus compliqués à mettre en œuvre, mais qui sait?
On voit que ces services en réseau seront gratuits ou payants, mais plutôt pas téléchargeables. Je suis certain que des PME inventeront des services originaux à valeur ajoutée, et elles voudront naturellement gagner un peu d’argent… Mais des communautés thématiques, territoriales, associatives ou étatiques qui développeront également des services qui consommeront les données pour des besoins différents.
J’imagine qu’ils pourront être utilisés en interne, par exemple sur des données à accès réservé, mais ce ne sera pas le plus simple (gestion des firewall etc.). Ils seront développés par qui veut, et au moins par l’Etat (article 11).
Enfin, ils n’utiliseront pas un système de bases de données (sauf peut-être des registres spécifiques) puisque les données seront en ligne chez leur producteur ou un de ses amis.
Tout cela pour montrer qu’il y a un peu de travail pour demain et, je le crois, la perspective de nouveaux profils de géomaticiens.